Page 82


 

Le témoignage de Willy Rodriguez, qu'il a donné dans de multiples conférences publiques sans jamais varier, et qu'il résume dans une brève interview sur la vidéo qui va suivre, mérite une attention toute particulière.

Willy Rodriguez était concierge (janitor en anglais) de la Tour nord depuis vingt ans. Il connaissait donc son building comme on connaît un être vivant dont on anticipe toutes les réactions. En arrivant à son travail à 8h30 le 11/9, il est allé comme chaque matin prendre ses instructions auprès de son superviseur au 1er sous-sol de la Tour Nord. C'est là qu'il a entendu, à 8h46, une première explosion qu'il a immédiatement située en bas, dans les sous-sols inférieurs au sien. Puis, un temps après – quelques secondes – il a entendu une seconde explosion, qu'il situait, sans confusion possible, en haut de la Tour, et qui correspondait évidemment à l'impact de l'avion.

Quelques instants après, il a vu surgir de l'ascenseur remontant des sous-sols, un malheureux agent d'entretien qui avait été gravement brûlé par une explosion. Willy ne pouvait pas comprendre ce qui se passait, comme il le dit. Mais ce qui est clair dans son témoignage capital, c'est que l'explosion du bas a précédé celle du haut, ce qui signe évidemment la démolition préparée qui commence à ce moment-là par la destruction des structures souterraines d'appui, avec le prétexte de l'avion qui devait masquer les choses. Une petite erreur de timing a déclenché l'énorme explosion souterraine (cf d'autres témoignages pour la violence de ces explosions successives) quelques instants trop tôt, avant l'impact du « vol 11 »... 

Naturellement, les tenants de l'histoire officielle disent que c'est le feu de kérosène du haut qui s'est propagé instantanément vers le bas. Or cela est doublement impossible. Pour une chute libre de 400 m, il faut 9 secondes, ce qui ne correspond pas à la description de Willy et d'autre part nous avons signalé qu'à l'exception d'une petite cage unique d'ascenseur de service qui faisait bien 400 m, toutes les cages principales étaient cloisonnées tous les 100 m.

Il convient encore de dire que Willy a eu un comportement héroïque pendant l'heure et demie qui a précédé l'effondrement de la Tour nord, déverrouillant les portes des ascenseurs et sauvant des gens prisonniers des cabines et à moitié noyés par le déclenchement des extincteurs automatiques, ainsi que les portes des escaliers de service qui étaient fermées, et ceci en remontant vers les étages supérieurs. Il a été le dernier à quitter la Tour nord qui s'est effondrée derrière lui, et il n'a eu la vie sauve qu'en se jettant sous un camion de pompiers dont la chaleur de la poussière d'effondrement a fait éclater les pneus ! Willy a été décoré pour sa bravoure par le président Bush, mais il a par la suite refusé toute somme d'argent qu'on lui proposait pour taire son témoignage, en effet fort dérangeant pour la « version officielle »...

 

 

>>> Page suivante